Groupe de suivi
Le 27 juin 2017, Mr Marchegiano, Secrétaire général des Ecoles européennes a convoqué une réunion extraordinaire du Groupe de Suivi (GdS) composé des directeurs des écoles, des présidents des APEEE, des représentants des enseignants, de la Commission européenne, du Comité du Personnel ainsi que de la Régie des bâtiments belge.
La réunion a abordé les stratégies à long terme pour la gestion de la surpopulation des étudiants sur la base de deux simulations clés.
Ces deux simulations ont été structurées selon les sites existants de quatre écoles (BXL I Uccle, BXL II Woluwe, BXL III Ixelles et BXL IV Laeken). Ni le site existant de Berkendael, ni la possible 5ème Ecole européenne à Evere (la décision du Conseil des ministres belge est attendue d’ici à la fin de cette année), n’ont été considérés.
Les deux simulations suggèrent un remaniement profond des politiques d’inscription existantes et de la composition des communautés scolaires. Ils soulignent l’importance d’établir deux ou trois écoles secondaires supérieures avec une réduction proportionnelle des classes offertes dans les autres établissements aux classes primaire et S1-S3.
Parmi les aspects positifs d’une telle approche, les arguments suivants ont été présentés par le Secrétaire général:
1. Plus d’options à offrir aux étudiants S4-S7 avec une nette réduction du nombre de petites classes
2. Continuité pour les maternelle, primaire et secondaire inférieur,
3. Continuité du détachement de la plupart des enseignants dans la même école européenne.
Cette première réunion n’avait pas pour but de prendre des décisions mais de lancer une réflexion commune. Les simulations présentées lors de la réunion doivent être considérées, à ce stade, comme un outil de travail qui fera l’objet d’une analyse approfondie.
Ceci étant exposé, les présidents des APEEE, représentants des parents, ainsi que plusieurs autres représentants à la réunion, ont exprimé leur avis :
1. Les simulations actuelles ne peuvent pas être utilisées comme outil de consultation ou de prise de décision sans que les sites de Berkendael ne soient pris en considération,
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2. Une évaluation d’impact appropriée doit être menée, qui préparera et étudiera attentivement en prenant compte les positions de chaque partie prenance, et cela, avant que les recommandations ne soient présentées au « Board of Governors » de décembre 2017. L’évaluation d’impact devrait aborder, en particulier, les questions politiques, budgétaires, organisationnelles, liées à l’infrastructure et pédagogiques,
3. Les prochaines études ou documents devraient tenir compte, entre autres, de (liste non exhaustive):
4. La balance des coûts,
5. L’impact futur de Brexit et les souhaits raisonnables des parents dans les sections EN,
6. Les problèmes logistiques associés,
7. Les intérêts raisonnables des classes L2 DE,
8. L’attractivité des écoles européennes pour les enseignants détachés, en particulier ceux dont le perfectionnement professionnel après détachement nécessite une forte expérience de participation pré-BAC et BAC,
9. La détérioration possible du milieu scolaire dans une grande école secondaire (gestion de 3000 adolescents sur le même site),
10. La capacité des écoles primaires et secondaires inférieures à accueillir une forte augmentation en termes d’installations,
11. L’impact sur les opérations APEEE, y compris le besoin de réorganisation des lignes de bus, les roulements à la cantine, etc.
12. Les plans de mobilité des écoles et d’autres paramètres géographiques et de transport / trafic, avant toute décision finale sur la localisation des écoles maternelle/primaire.
Une réunion de suivi est prévue fin septembre 2017 afin d’analyser les arguments clés et décider de la voie à suivre. Les quatre APEEE de Bruxelles coordonneront leur position pour l’avenir des écoles européennes de Bruxelles.
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